Viols sur mineures en Guinée : Une activiste tire la sonnette d’alarme

Il n’est de secret pour personne que les cas de viol sur mineures ont pris un niveau inquiétant en Guinée. Pour vous rendre compte de l’empereur de ce fléau, il vous suffit suivre les médias. Face à cette situation, l’activiste , Ramatoulaye Sow, Secrétaire en charge de la Promotion du Genre et de la Scolarisation des Enfants du COJELP s’inquiète et demande aux autorités de prendre des dispositions contre ce qu’elle qualifie de pratique inhumaine.
En Guinée, avoir une mineure en charge est devenu un véritable calvaire puisqu’elles sont exposées aux risques de viol à chaque instant. Dans les quartiers, en milieu scolaire et même dans les lieux de cultes. Des endroits sacrés qui sont devenus récemment des lieux où des filles sont retrouvées violées et parfois assassiné après l’acte. » Le viol est devenu une monnaie courante actuellement en Guinée. C’est devenu un crime tellement impunis que chacun s’adonne à cette pratique inhumaine. Les lieux de culte, les écoles, aucun endroit n’est épargné. Nos filles ne sont à l’abri nul part .L’année dernière, c’était une petite fille dans les toilettes d’une mosquée à Kobaya. Il y a quelques semaines, c’est la petite Aissatou Tamassa à Kagbélen dans les toilettes de son école et aujourd’hui c’est cette petite fille dans les toilettes d’une église à Sonfonia.Je pense que l’heure est grave et nous devons agir et rapidement.Ces prédateurs sexuels sont en liberté et nos enfants ne sont pas en sécurité. » S’inquiète notre interlocutrice.
Pour mettre fin à cette pratique, la responsable de la Promotion du Genre et de la Scolarisation des Enfants de l’ONG collecctif des Jeunes Leaders pour la Paix – COJELP, estime que la justice doit jouer sa participation en appliquant la loi dans toute sa rigueure. » Je lance un appel ferme à la justice de la Guinée de prendre à bras le corps pour éradiquer ce mal dans notre société. Car c’est l’avenir de toute une famille qui est détruite.La mort en elle même naturellement, elle fait mal alors imaginez un instant que cette mort soit causé par une personne comme nous (personne n’est autorisé à ôter la vie de son prochain).Que ton âme repose en paix! «
Selon les statistiques fournies par l’Office de protection de l’enfance, deux à trois viols sont enregistrés chaque jour à Conakry, la capitale. En 2018, quelque 552 cas de viols avaient été commis en trois mois, entre les mois d’août et d’octobre. Les victimes sont pour la plupart des mineures dont les agresseurs profitent souvent du système d’arrangement à l’amiable entre les familles pour ne pas être inquiétés.
La Rédaction Politique