Non classé

CRIEF : Après une journée à la barre, Amadou Damaro Camara bénéficie d’une mise en liberté provisoire

Devant les membres de la cour, la première question était de savoir s’il reconnais les chefs d’accusation retenus contre lui. Il déclare : ‹‹je plaide absolument non coupable.››

C’est après cette étape, des discussions de procédure vont débuter entre président et assesseurs du ministère public, partie civilet et la défense pendant une dizaine de minutes avant de donner la parole à l’accusé.

À sa prise de parole, L’ex-président de l’Assemblée nationale de la neuvième législature guinéenne, a d’abord évoqué son état de santé qui l’a toujours empêcher d’être devant cette cour.

Dans cette déposition, Amadou Damaro n’a pas cherché à être ambiguë. Il est allé directement dans les explications de son affaire qui l’oppose à la justice.

Mais avant on tient à mentionner qu’il a dit ceci avant de se lancer dans la vif du sujet.

‹‹ Quand tu perds l’argent tu n’a rien perdu, quand tu perds ta santé, tu as perdu quelque chose. Mais quand tu perds ta réputation, tu as tout perdu. ››

Et par après rappeler le rôle de la justice, de son indépendance et de sa compétence.

Dans son argumentaire, il est revenu sur le contexte de son arrestation. Selon lui l’état aurait commencé par commandité un audit Pour s’imprégner beaucoup plus de dossier de poursuites avant de signifier des chefs d’accusation aux mis en cause

Parmi les chefs d’accusation retenu contre lui, figure en pôle position le détournement de 15 milliards de fg dans le dossier. Ces 15 milliards étaient destinés à la construction du nouveau siège de l’assemblée nationale.

Toujours Sur son arrestation, il a rappelé qu’il a été entendu une première fois, par la gendarmerie qui avait d’ailleurs réussi à mobiliser tous les documents liés à cette affaire avant son arrestation en quelques semaines

Dans cette affaire, Amadou Damaro Camara est poursuivi avec trois personnes dont un étranger qui est chinois. Ce chinois nommé Kim, est revenu à tout moment dans la déposition de l’ancien président de l’assemblée nationale. Le travail de la construction du nouveau siège de l’assemblée lui été proposé ou il a été presque forcé de l’accepter aux dire de Amadou Damaro Camara.

L’ancien homme fort du RPG-ARC-EN-CIEL a par après expliquer comment en est-on arrivé à cette affaire de 15 Milliards. Toujours, selon lui, ils avaient reçu don de 40 millions de dollars pour construire un nouveau siège de l’assemblée nationale. Il a affirmé que c’est un montant qui était issu de la coopération sino guinéenne en 2015, a l’époque, il n’était pas encore président de l’Assemblée nationale.

Après cette brève, Damaro est revenu sur la construction du nouveau siège de l’assemblée nationale. En 2020, le site de l’AN a été relocalisé pour une surface de 36 000 m2 pour un pourtour de 900. Devant le président et les assesseur, il déclare ceci : ‹‹ J’ai écrit au Président de la République pour la viabilisation du terrain, une ligne spéciale de haute tension, un transfo autonome et de l’eau en abondance pour le travail. EDG a évalué les travaux à 750 millions, la SEG a évalué ses travaux à 350 millions. J’ai tout payé.››, avance t-il. selon lui, tout ceci était de satisfaire les exigences chinoises pour le démarrage des travaux. C’est après ce processus, qu’il a fait un retour à la société de Kim.

Pour finir, Damaro a expliqué la répartition montant de ses 15 milliards :

Trois milliards pour le nettoyage du nouveau site

SIX milliards pour le paiements des primes des députés

SIX milliards et quelques étaient disponibles dans le compte de l’institution au moment du coup d’État.

C’est ainsi, que le président de la cour a repris la parole pour Poser des questions à l’accusé Après une journée passée à la barre, l’ancien président de l’assemblée nationale Amadou Damaro Camara a bénéficié d’une mise en liberté provisoire

Bouton retour en haut de la page