Aliou Bah aux militants de l’UFDG: « L’exil, il n’y a pas de honte, ce n’est pas une faiblesse. Soyez fiers de votre président.»
Aliou Bah aux militants de l'UFDG: « L'exil, il n'y a pas de honte, ce n'est pas une faiblesse. Soyez fiers de votre président.»

Le Parti de l’UFDG travers l’un des moments les plus difficiles de son histoire. Son leader, Cellou Dalein Diallo est en exil forcer. Face à cette situation, le Président du parti MODEL apporte son soutien aux militants et sympathisants de l’UFDG et à son champion, Mamadou Cellou Dalein Diallo.
Dans une publication faite ce week-end, Aliou Bah a notifié le leader de l’UFDG travers actuellement des moments difficiles. Une difficulté liée à son exil depuis un bon moment.«Cellou Dalein Diallo traverse actuellement, à l’instar de beaucoup de nos concitoyens, des moments difficiles mais qui font partie du destin : l’exil par la contrainte. Il n’y a pas de honte à être en exil, mais il y a plutôt de honte à contraindre les gens à aller en exil. Avec tout ce qu’il a accompli, c’est ceux qui veulent le contraindre à ne pas exercer librement ses droits en Guinée, c’est ceux-là qui devraient avoir honte, parce que tout simplement, c’est un grand homme que personne ne peut effacer les traces de l’histoire. Mais il faut que chacun de nous sache, vous (militants UFDG), surtout qui êtes tous les jours à ses côtés, il y a des témoignages de l’histoire qui nous parlent.» a-t-il déclaré.
Poursuivant, le responsable de MODEL précise que la justice guinéenne est politiquement motivée et instrumentalisée. D’où son appel à l’endroit des militants du parti de Mamadou Cellou Dalein Diallo.« La justice dont on parle en Guinée, nous savons combien de fois, elle est instrumentalisée, elle est politiquement motivée, parce que nous avons entendu tous les discours. Lorsqu’une junte arrive au pouvoir, la première des choses qu’elle doit comprendre, c’est qu’elle n’est élue de personne. Lorsqu’on n’est pas élu, on ne tape pas la table parce que la Guinée appartient à ses 14 millions de personnes.
On ne prétend pas rendre justice, on met en place un instrument qui garantit la sincérité de la justice. C’est la justice politique qui a condamné Nelson Mandela à 27 ans de prison, c’est la justice politique qui a condamné Alassane Ouattara sans qu’il ne soit candidat, aujourd’hui il est président de la Côte d’Ivoire. L’exil, il n’y a pas de honte, ce n’est pas une faiblesse. Soyez fiers de votre président. Soyez fiers de ce qu’il est en train d’accomplir ». a-t-il déclaré.
La Rédaction Politique